dimanche 5 octobre 2008

Goa, plage, cocotiers, hippies et coups de soleil

Vagator Beach, Goa, oui je sais, ça vend du rêve

Anjuna Beach



Après tant de culture, quatre jours de farniente à Goa étaient bien mérités. Nous sommes arrivées à 5H30 du matin à Panjim dans une gare morne et endormie, et deux bus locaux plus tard, nous arrivions à Anjuna Beach.
Pas encore envahie par le tourisme industriel de masse comme d’autres plages, Anjuna est aussi un ancien lieu de prédilection de la vague hippie des années 70-80 et il flotte encore un parfum de peace and love à l’herbe et au porto dans l’air. Mais Goa, victime de son succès, a connu l’invasion des boutiques attrape-touristes avec fringues pseudo-indiennes, bijoux en toc, perles et bois, et autres ramasse-poussières, des restau pseudo-zen et des filles qui vous harcèlent sur la plage pour que vous leur achetiez trois babioles ou que vous veniez jeter un coup d’oeil à leur boutique. Très fatiguant à la longue, Goa est donc à fuir en haute saison.
Mais en basse saison, quand la mousson vient à peine de se terminer, l’endroit est idyllique : plages de sable doux, cocotiers et une eau scandaleusement trop chaude nous ont occupé pendant 4 jours. Le soir était réservé aux apéros qui s’éternisent dans le porto et le vin, au Shore Bar, lieu mythique de l’époque hippie, sur la plage à écouter le bruit des vagues et à discuter avec les touristes européens qui se retrouvaient là de jour comme de nuit. Enfin des gens qui savent vivre (id qui boivent et qui fument !) !
Goa est un paradis perdu : ne restent que le vent du soir, les étoiles et le vernis qu’a laissé sur les maisons et les gens la présence portugaise.
Mais tout n’est déjà plus qu’un souvenir, retenu dans l’impression d’un vague vent chaud sur une plage de Goa et dans les rochers d’Hampi, embrasés par le soleil couchant. Le retour à Pune, lundi matin à 7h, est un réveil douloureux.

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