Cette super- production fut notre première expérience bollywoodienne, en hindi non- soustitré siouplait ! Le scénario n’est pas vraiment très compliqué, juste que l’on ne comprend pas les « blagues » qui rendent la salle hilare. L’intrigue est très simple, digne des meilleurs scénarios d’Hollywood : dans un village du Punjab, au nord ouest de l’Inde, Happy, un sikh, doit aller rechercher Lucky, un autre sikh de son village devenu parrain d’un gang en Australie : il a besoin d’argent pour soigner le patriarche du village. Exciting, isn’t it ? Donc Happy quitte son village, se retrouve en Egypte, où il a le coup de foudre pour une beeeelle indienne, Sonia, plus ou moins avocat (d’après ce que j’ai compris). Ensuite direction l’Australie et ses gratte-ciels (je soupçonne certaines scènes d’avoir été tourné à Dubaï) où il retrouve Lucky et se fait jeter méchamment après lui avoir demandé de l’argent. Premier gros retournement créant un suspens insoutenable : Lucky est attaqué par un gang adverse et devient tétra-plégique : mais oh ! miracle ! juste avant d’être complètement paralysé, il réussit à lever le petit doigt pour désigner Happy comme son successeur. Happy lui a en effet en partie sauvé la vie. A partir de ce moment-là, notre héros sikh commence à se la jouer roi du pétrole en Australie, entre chemises en soie, maison kitsch à souhait, gang crapuleux et j’en passe. Il retrouve évidemment la fille de ses rêves (celle d’Egypte si vous avez bien suivi), évidemment maqué, sinon il n’y a pas d’amour impossible et nous ne sommes pas à Bollywood ! En gros, pour résumer la fin, ils sont à nouveaux attaqué lors du mariage de Sonia et de Ranjit, son boyfriend gentil mais niais ; et là paf ! ça a fait des chocapics ! Car Ranjit quitte Sonia, ayant compris qu’elle n’était plus amoureuse de lui mais de Happy ! Happily ever after.
Scénario très recherché donc. Mais qu’est-ce qu’on s’est amusé ! Les scènes de chant et danse sont incroyablement kitsch mais vraiment formidables : c’est strass, paillettes, plumes, costumes de star, robes de princesses, ça brille et c’est d’un bling bling qui ferait passer Sarko pour un austère marchand de tissu d’Amsterdam du XVI ème siècle tout droit sorti d’un tableau de Rembrandt (ou de Rubens, je confonds toujours)! La scène du coup de foudre entre Happy et Sonia était digne d’une pub L’Oréal ; pour avoir une idée, rappelez-vous le coup de foudre entre Astérix et la courtisane de Cléopâtre dans un film français désormais cultissime, la chanson d’Umberto Tozzi en moins… Dans Singh is Kingh, la scène se situe au même endroit (à peu près), mais Astérix est un sikh enturbanné et Cléopâtre une actrice Bollywoodienne. Et tout cela au premier degré ! Les scènes de poursuites et de fusillades à tout va sont également dignes de Charlie’s Angels et font passer James Bond pour un cascadeur de seconde zone !
Promis, je ramène ce film et sa BO, avec Snoop Dog pour la chanson du générique, attention c’est du très, mais alors très, lourd !
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